1 00:00:05,440 --> 00:00:08,980 2 : La jurisprudence postérieure à 2007. 2 00:00:09,028 --> 00:00:12,114 Que s'est-il passé depuis l'arrêt de l'Assemblée plénière 3 00:00:12,142 --> 00:00:13,685 du 21 décembre 2007 ? 4 00:00:14,200 --> 00:00:16,742 Le principe a été réaffirmé, d'une part, 5 00:00:16,800 --> 00:00:20,857 et les fameuses règles particulières qui font exception aux principes 6 00:00:21,171 --> 00:00:22,971 ont été précisées, d'autre part. 7 00:00:23,410 --> 00:00:25,228 a : La réaffirmation du principe. 8 00:00:26,800 --> 00:00:30,628 La Cour de cassation, de façon constante, a réaffirmé le principe, 9 00:00:30,714 --> 00:00:32,542 c'est-à-dire le juge n'a qu'une faculté 10 00:00:32,571 --> 00:00:34,914 de changer le fondement juridique de la demande. 11 00:00:34,971 --> 00:00:37,028 Parfois, elle l'a réaffirmé exactement dans les mêmes termes, 12 00:00:37,085 --> 00:00:38,771 il y a un certain nombre d'arrêts qui reprennent exactement 13 00:00:39,000 --> 00:00:42,114 l'attendu du 21 décembre 2007 malgré ses défauts. 14 00:00:42,970 --> 00:00:46,742 Parfois, sans doute un peu gênée par l'illogisme qu'il contient, 15 00:00:46,800 --> 00:00:49,057 elle l'a légèrement changé. 16 00:00:49,428 --> 00:00:53,314 Par exemple dans un arrêt de la chambre commerciale du 28 avril 2009, 17 00:00:53,800 --> 00:00:55,571 il est dit : "Les juges, 18 00:00:55,828 --> 00:00:58,771 s'ils peuvent rechercher eux-mêmes la règle de droit applicable au litige, 19 00:00:58,885 --> 00:01:00,142 n'en ont pas l'obligation". 20 00:01:03,171 --> 00:01:05,828 On n'évoque plus la qualification 21 00:01:06,828 --> 00:01:08,771 puisqu'il est malheureux de préciser 22 00:01:08,800 --> 00:01:12,457 que le juge serait obligé de requalifier alors qu'en réalité non, 23 00:01:12,560 --> 00:01:14,000 il n'est pas non plus obligé de requalifier. 24 00:01:14,380 --> 00:01:16,828 Et d'ailleurs, on a même un arrêt non publié 25 00:01:16,857 --> 00:01:20,342 de la troisième chambre civile du 25 juin 2013 26 00:01:20,800 --> 00:01:21,885 qui annonce carrément : 27 00:01:22,600 --> 00:01:24,742 "La Cour d'appel qui n'était pas tenue 28 00:01:24,828 --> 00:01:26,714 de donner ou restituer leur exacte qualification 29 00:01:26,771 --> 00:01:29,428 aux faits et actes litigieux, etc., a statué…" là, 30 00:01:32,628 --> 00:01:36,685 cet arrêt de la troisième chambre civile dit franchement 31 00:01:36,742 --> 00:01:38,914 ce qu'il en est réellement et ce qu'il en est réellement, 32 00:01:38,942 --> 00:01:42,714 c'est que si le juge du fond n'est pas obligé de changer de fondement juridique, 33 00:01:42,771 --> 00:01:45,571 il n'est pas non plus obligé en amont de requalifier la demande. 34 00:01:45,857 --> 00:01:47,650 Le problème de cet arrêt de la troisième chambre civile, 35 00:01:47,685 --> 00:01:49,400 c'est qu'il est contra legem, 36 00:01:49,457 --> 00:01:52,742 puisqu'il est directement contraire à la lettre de l'article 12 alinéa 2, 37 00:01:52,828 --> 00:01:57,130 mais au moins, il dit franchement quelle est la solution en vigueur aujourd'hui. 38 00:01:58,060 --> 00:02:02,028 b : Les règles particulières, les exceptions au principe. 39 00:02:02,742 --> 00:02:05,314 Quelle est la question que tout le monde se posait 40 00:02:05,342 --> 00:02:07,942 au lendemain de l'arrêt 2007 ? 41 00:02:08,830 --> 00:02:12,771 C'est la suivante : lorsqu'une loi de droit substantiel 42 00:02:13,057 --> 00:02:17,028 ne précise pas expressément qu'elle doit être relevée d'office par le juge, 43 00:02:17,114 --> 00:02:18,800 c'est-à-dire dans la plupart des cas, 44 00:02:19,342 --> 00:02:21,885 est-ce qu'on peut néanmoins considérer que 45 00:02:22,057 --> 00:02:24,085 cette loi doit être relevée d'office par le juge 46 00:02:24,142 --> 00:02:25,771 lorsqu'elle est d'ordre public ? 47 00:02:26,110 --> 00:02:29,857 Autrement dit, le juge a-t-il l'obligation 48 00:02:29,971 --> 00:02:32,400 de relever d'office les moyens d'ordre public 49 00:02:32,485 --> 00:02:34,457 ou les règles de droit d'ordre public ? 50 00:02:35,620 --> 00:02:36,457 Je prends un exemple, 51 00:02:36,542 --> 00:02:42,771 mettons qu'une demande en exécution forcée d'un contrat soit demandée, 52 00:02:42,857 --> 00:02:44,770 soit présentée au juge. 53 00:02:46,000 --> 00:02:53,057 Le juge doit statuer sur l'inexécution éventuelle du contrat 54 00:02:53,228 --> 00:02:55,857 et donc l'opportunité de prononcer l'exécution forcée 55 00:02:55,914 --> 00:03:00,971 et en lisant le dossier, il constate qu'en réalité, ce contrat est illicite. 56 00:03:01,085 --> 00:03:06,028 Par exemple, il a été conclu comme résultat d'une corruption. 57 00:03:07,210 --> 00:03:08,600 Le défendeur ne l'a pas soulevé, 58 00:03:08,685 --> 00:03:13,085 le défendeur n'a pas invoqué la nullité du contrat pour objet illicite. 59 00:03:15,340 --> 00:03:18,000 Il entre dans les pouvoirs, ça c'est certain, du juge 60 00:03:18,228 --> 00:03:20,485 de refuser d'ordonner l'exécution forcée 61 00:03:20,771 --> 00:03:23,285 en se fondant sur l'article 6 du Code civil disant : 62 00:03:23,428 --> 00:03:27,685 "Ce contrat est contraire à l'ordre public donc pour ce motif, 63 00:03:28,028 --> 00:03:30,400 je n'en prononce pas l'exécution forcée". 64 00:03:30,540 --> 00:03:31,771 Il peut le faire, ça c'est sûr. 65 00:03:32,410 --> 00:03:35,771 Est-ce qu'il est obligé de le faire au motif que l'ordre public est en jeu ? 66 00:03:36,430 --> 00:03:39,457 La doctrine pense plutôt que oui dans ce cas-là, 67 00:03:39,485 --> 00:03:42,760 le juge a l'obligation de relever d'office les moyens d'ordre public. 68 00:03:43,480 --> 00:03:44,714 Que dit la jurisprudence ? 69 00:03:45,371 --> 00:03:47,057 À vrai dire, les arrêts sont rares. 70 00:03:48,430 --> 00:03:51,290 Que ce soit avant ou après l'arrêt du 21 décembre 2007, 71 00:03:51,342 --> 00:03:55,780 il n'y a jamais eu beaucoup d'arrêts sur cette question et longtemps, 72 00:03:55,885 --> 00:03:58,514 ils n'ont pas été clairs, ils n'ont pas été explicites. 73 00:03:59,860 --> 00:04:03,670 On arrive aujourd'hui à une situation un peu plus claire, depuis deux arrêts. 74 00:04:04,030 --> 00:04:06,000 D'abord un premier arrêt intéressant 75 00:04:06,628 --> 00:04:10,171 qui est un arrêt de chambre mixte du 7 juillet 2017, 76 00:04:11,171 --> 00:04:14,514 un litige opposait un agriculteur à la société Monsanto. 77 00:04:15,280 --> 00:04:18,571 En effet, l'agriculteur avait utilisé un herbicide 78 00:04:18,685 --> 00:04:20,371 commercialisé par la société Monsanto 79 00:04:21,257 --> 00:04:24,370 et il affirmait qu'il avait été gravement intoxiqué par cet herbicide. 80 00:04:24,400 --> 00:04:29,342 En effet, il avait ouvert une cuve, 81 00:04:29,371 --> 00:04:32,742 ce qu'on appelle une cuve de traitement sur l'un des pulvérisateurs du produit 82 00:04:33,085 --> 00:04:35,542 pour la nettoyer et en ouvrant la cuve, 83 00:04:35,657 --> 00:04:39,714 il avait inhalé des vapeurs de l'herbicide et il avait été intoxiqué. 84 00:04:41,285 --> 00:04:44,885 Il reprochait à Monsanto de ne pas signaler dans la notice 85 00:04:45,514 --> 00:04:50,857 qu'il y a des risques liés à l'inhalation de monochlorobenzène 86 00:04:51,085 --> 00:04:54,314 qui est présent en quantité importante dans l'herbicide en question 87 00:04:54,571 --> 00:04:57,657 et il lui reprochait de ne pas avoir préconisé dans la notice 88 00:04:57,771 --> 00:04:59,857 d'utiliser un appareil de protection respiratoire 89 00:04:59,885 --> 00:05:02,342 au moment où on ouvre les cuves pour les nettoyer. 90 00:05:03,270 --> 00:05:04,114 Il se fondait, 91 00:05:04,828 --> 00:05:07,942 enfin son action se fondait sur la responsabilité délictuelle, 92 00:05:08,114 --> 00:05:11,800 à l'époque l'article 1382 du Code civil 93 00:05:12,285 --> 00:05:14,542 et le fait est que les juges du fond ont condamné 94 00:05:14,600 --> 00:05:16,800 la société Monsanto sur ce fondement. 95 00:05:17,110 --> 00:05:19,428 La société Monsanto forme alors un pourvoi en cassation 96 00:05:19,514 --> 00:05:21,914 pour que cet arrêt qui la condamne soit cassé. 97 00:05:22,600 --> 00:05:25,810 Mais la Cour de cassation ne fait pas du tout ce à quoi elle s'attendait. 98 00:05:25,885 --> 00:05:27,428 C'est-à-dire qu'elle casse effectivement l'arrêt, 99 00:05:27,700 --> 00:05:29,428 mais pour un moyen relevé d'office, 100 00:05:29,800 --> 00:05:32,000 auquel la société Monsanto ne s'attendait pas. 101 00:05:33,130 --> 00:05:35,650 D'ailleurs la Cour de cassation, puisqu'elle relevait un moyen d'office, 102 00:05:35,742 --> 00:05:39,371 elle a prévenu les parties en respectant le principe de la contradiction. 103 00:05:39,910 --> 00:05:42,371 La Cour de cassation peut en effet relever un moyen d'office, 104 00:05:42,580 --> 00:05:46,571 elle aussi, elle a ce pouvoir à condition que ce moyen soit de pur droit, 105 00:05:46,600 --> 00:05:49,114 c'est-à-dire qu'il soit purement juridique, 106 00:05:49,171 --> 00:05:50,971 que ça ne l'amène pas à remettre en cause 107 00:05:51,000 --> 00:05:52,771 les faits qui ont été constatés par les juges du fond 108 00:05:52,914 --> 00:05:54,057 puisqu'elle n'est que juge du droit. 109 00:05:54,460 --> 00:05:57,028 Là c'était le cas, c'était vraiment un moyen de pur droit 110 00:05:57,514 --> 00:05:58,371 et quel est ce moyen ? 111 00:05:58,457 --> 00:06:00,971 Il consiste à faire valoir qu'en réalité, 112 00:06:01,142 --> 00:06:05,085 les faits en question entraient dans le champ d'application 113 00:06:05,171 --> 00:06:07,600 de la responsabilité du fait des produits défectueux. 114 00:06:08,710 --> 00:06:10,657 En effet, le produit défectueux, 115 00:06:11,057 --> 00:06:14,542 c'est celui, selon l'article 1245-3 du Code civil, 116 00:06:14,714 --> 00:06:18,771 c'est celui qui n'offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre 117 00:06:20,057 --> 00:06:21,228 et pour apprécier cela, 118 00:06:21,257 --> 00:06:23,485 on doit tenir compte de toutes les circonstances 119 00:06:23,514 --> 00:06:25,600 et notamment de la présentation du produit 120 00:06:25,800 --> 00:06:28,457 et de l'usage qui peut en être raisonnablement attendu. 121 00:06:29,440 --> 00:06:33,285 En l'espèce, le produit vendu par Monsanto 122 00:06:33,514 --> 00:06:37,600 pouvait être considéré comme défectueux. 123 00:06:39,220 --> 00:06:46,257 La Cour de cassation commence donc par viser 124 00:06:47,970 --> 00:06:52,457 la directive du 25 juillet 1985 125 00:06:52,771 --> 00:06:55,685 qui a inspiré la réglementation 126 00:06:55,714 --> 00:06:57,914 sur la responsabilité du fait des produits défectueux, 127 00:06:59,000 --> 00:07:04,342 les articles 1386-1 et suivants devenus 1245 et suivants du Code civil 128 00:07:04,371 --> 00:07:07,714 qui constituent la transposition de cette directive de 1985, 129 00:07:08,400 --> 00:07:11,457 ensemble l'article 12 du Code de procédure civile 130 00:07:11,971 --> 00:07:13,542 et les principes de primauté 131 00:07:13,571 --> 00:07:15,857 et d'effectivité du droit de l'Union européenne. 132 00:07:16,390 --> 00:07:20,257 Puis l'arrêt contient un attendu de principe qui est le suivant : 133 00:07:21,160 --> 00:07:24,857 "Attendu que si le juge n'a pas, sauf règles particulières, 134 00:07:25,180 --> 00:07:28,085 l'obligation de changer le fondement juridique des demandes, 135 00:07:28,450 --> 00:07:32,028 il est tenu lorsque les faits dont il est saisi le justifient, 136 00:07:32,380 --> 00:07:35,114 de faire application des règles d'ordre public 137 00:07:35,200 --> 00:07:37,171 issues du droit de l'Union européenne 138 00:07:37,428 --> 00:07:39,542 telle la responsabilité du fait des produits défectueux 139 00:07:39,628 --> 00:07:41,771 même si le demandeur ne les a pas invoquées". 140 00:07:42,010 --> 00:07:44,142 L'arrêt est donc cassé sur ce fondement. 141 00:07:44,830 --> 00:07:47,514 On apprend donc avec cet arrêt du 7 juillet 2017 142 00:07:47,680 --> 00:07:52,314 que le domaine de l'obligation du juge de relever d'office les règles de droit 143 00:07:52,600 --> 00:07:56,057 dépasse effectivement le cas dans lequel la règle de droit dirait explicitement 144 00:07:56,114 --> 00:07:57,285 "il faut me relever d'office", 145 00:07:57,600 --> 00:08:00,342 pour s'étendre au moins aux règles d'ordre public 146 00:08:00,400 --> 00:08:02,142 issues du droit de l'Union européenne, 147 00:08:02,400 --> 00:08:05,428 telles les règles relatives à la responsabilité 148 00:08:05,485 --> 00:08:06,514 du fait des produits défectueux. 149 00:08:08,040 --> 00:08:11,000 Et les autres règles, à ce sujet, 150 00:08:11,285 --> 00:08:16,057 un nouvel arrêt a été rendu, qui a eu moins de retentissements, 151 00:08:16,114 --> 00:08:18,542 qui a été moins commenté, mais qui est néanmoins clair, 152 00:08:18,570 --> 00:08:24,085 c'est un arrêt de la deuxième chambre civile du 5 juillet 2018. 153 00:08:24,270 --> 00:08:26,200 Là, il s'agissait d'un accident de la circulation, 154 00:08:26,257 --> 00:08:29,320 un scooter était entré en collision avec une voiture. 155 00:08:29,560 --> 00:08:31,171 Le scooter était abîmé, 156 00:08:31,457 --> 00:08:35,085 son propriétaire demande donc réparation au propriétaire de la voiture 157 00:08:35,942 --> 00:08:39,171 pour les dommages causés à son scooter, 158 00:08:39,285 --> 00:08:43,840 et il se fonde sur l'article 1382 du Code civil, aujourd'hui l'article 1240. 159 00:08:44,820 --> 00:08:48,610 C'est la juridiction de proximité qui est compétente à l'époque, 160 00:08:48,810 --> 00:08:49,914 elle n'existe plus aujourd'hui, 161 00:08:50,942 --> 00:08:54,114 et la juridiction de proximité le déboute en lui disant : 162 00:08:54,171 --> 00:08:57,228 "Non, dans ce cas-là, vous ne devez pas fonder votre demande 163 00:08:57,257 --> 00:08:59,171 sur l'article 1382 du Code civil. 164 00:08:59,314 --> 00:09:01,540 Cela n'est pas le bon fondement juridique donc je vous déboute". 165 00:09:02,640 --> 00:09:05,714 Pourvoi en cassation et cet arrêt est effectivement cassé, 166 00:09:06,040 --> 00:09:09,885 qu'en statuant ainsi, alors que selon ses propres constatations, 167 00:09:10,200 --> 00:09:13,000 les dommages avaient été causés par un accident de la circulation 168 00:09:13,085 --> 00:09:15,257 survenu entre deux véhicules à moteur 169 00:09:15,742 --> 00:09:18,342 de sorte qu'il lui incombait pour trancher le litige 170 00:09:18,428 --> 00:09:21,200 de faire application au besoin d'office 171 00:09:21,514 --> 00:09:25,485 des dispositions d'ordre public de la loi du 5 juillet 1985. 172 00:09:25,870 --> 00:09:29,200 La juridiction de proximité a donc violé les textes susvisés, 173 00:09:29,257 --> 00:09:31,971 à savoir l'article 1er de la loi du 5 juillet 1985, 174 00:09:32,028 --> 00:09:33,085 le champ d'application, 175 00:09:33,400 --> 00:09:35,771 ensemble l'article 12 du Code de procédure civile. 176 00:09:36,400 --> 00:09:39,742 Il résulte donc de la combinaison des arrêts de 2017 et 2018 177 00:09:39,800 --> 00:09:42,514 que, apparemment, les règles particulières 178 00:09:43,171 --> 00:09:46,657 qui font obligation au juge de relever d'office la règle de droit 179 00:09:47,628 --> 00:09:49,971 sont les règles d'ordre public en général 180 00:09:50,085 --> 00:09:52,514 puisque la loi sur les accidents de la circulation ne constitue pas 181 00:09:52,571 --> 00:09:54,371 la transposition d'une quelconque directive. 182 00:09:54,520 --> 00:09:56,200 Elle n'est pas issue de l'Union européenne, 183 00:09:56,342 --> 00:09:58,371 c'est juste une règle d'ordre public français.